C'est à 12 ans, par le biais du fest-noz, qu'il prend goût pour la chose bretonne. Une découverte, un coup de cœur. Déjà, je cherchais mes racines et les questions d'identité ne me laissaient pas indifférent. Il ne tarde pas à entrer au cercle de Pluneret et à devenir le chorégraphe du groupe. Soucieux de son avenir, Mathieu Lamour poursuit de sérieuses études sans aucun rapport avec la danse ou la culture bretonne. Après son master de Droit public, il projette de préparer un autre master axé sur le développement du patrimoine. C'est à ce moment qu'il apprend le départ de Mathieu Riopel alors directeur de Kendalc'h. Il candidate et obtient le poste en 2009. En tant que directeur, il entend assurer ses nouvelles fonctions avec passion. Car dans le domaine culturel, il y a plein de choses à inventer. La première de celles-ci sera, sans doute, de trouver le moyen de faire de la danse bretonne un art contemporain pleinement vivant et de tordre le cou aux idées reçues.
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