Nadia Comăneci est une gymnaste roumaine, née à Onesti en 1961. Elle est considérée comme l’une des meilleures gymnastes du monde, et elle est la première à obtenir la note maximale de dix pendant une épreuve olympique, à Montréal, en 1976. Elle n’a alors que quatorze ans. Elle prend sa retraite sportive en 1981, et devient membre du Comité international olympique en 1984. La même année, elle commence à travailler pour la Fédération roumaine de gymnastique où elle est chargée d’entraîner les jeunes gymnastes. Outil de propagande pour le régime de Ceausescu, elle tente cependant à plusieurs reprises de fuir le pays, notamment lors des Jeux olympiques de Los Angeles en 1984. Elle n’y parvient qu’en novembre 1989, un mois avant la révolution. Elle passe ainsi la frontière hongroise à pied, pour arriver en Autriche et finalement s’exiler aux États-Unis, dont elle obtient la citoyenneté en 2001.
Elle est aujourd’hui présidente honoraire de la Fédération roumaine de gymnastique, présidente honoraire du Comité olympique roumain et ambassadrice des sports. Elle est également régulièrement invitée en tant que consultante sportive à la télévision et a ouvert un centre sportif pour enfant à Bucarest, en 2012.
De nombreuses œuvres littéraires et cinématographiques lui sont consacrées, tels que Nadia de Alan Cooke, le documentaire Nadia Comăneci : la gymnaste et le dictateur de Pola Rapaport, ou encore le roman de Lola Lafon La petite communiste qui ne souriait jamais.
Le réalisateur Alberto Segre lui a également dédié son court métrage Memories of crossing, visible sur KuB !