Né à Brest en 1938, Ronan Jim Sévellec est depuis tout petit attiré et baigné dans le monde artistique. Dessin, peinture, modelage… il explore toutes les techniques.
À la fin des années 60, il s’installe à Paris. Il y devient illustrateur, dessinateur de presse et maquettiste pour le cinéma. En parallèle, il réalise de nombreuses toiles, participe à des salons et est exposé en galeries.
Au début des années 80, il délaisse progressivement la peinture et le dessin de presse pour se consacrer pleinement à la création de ses boites et ainsi reprendre l’héritage de son père. Les théâtres miniatures du paternel sont remplacés par des ateliers d’artistes, des bibliothèques où s’entassent les livres et la poussière, ou encore des salons luxueux gagnés par la moisissure et le temps qui passe. Loin d’être des maisons de poupées, les boites de Sévellec proposent une vision de la vie assez sombre, avec des intérieurs délaissés, mais qui fourmillent toujours de détails minutieusement réalisés par le plasticien. Avec lui, tout devient un élément de décor potentiel. Sprays en tout genre, éléments de verre ou de plastique trouvés dans les poubelles et même poils de poireaux séchés deviennent pour l’artiste autant de possibilités pour ses nouvelles créations. Exposées au Palais de Tokyo, à la BNF ou encore à la Halle Saint Pierre, les petites boites de Ronan Jim Sévellec ont su trouver une seconde vie loin de l’atelier-maison de l’artiste, à Douarnenez, où il est venu s’installer au début des années 2000.
En 2021, Jane Birkin à réalisé un documentaire sur les boîtes de Ronan Jim. Un numéro du Grand BaZH.art lui est consacré. Ronan Jim Sévellec apparait également dans une édition ultérieure du Grand BaZH.art à retrouver sur KuB !