Morbihan

En juin 2024, un groupe d’élèves brittophones du lycée Diwan de Vannes a participé à un concours d’éloquence en langue bretonne. L’objectif ? Raconter les paysages bretons, parler du patrimoine immatériel de la Bretagne, ses mégalithes, ses contes et légendes.

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C’est au lendemain du premier tour des élections législatives de 2024 que se sont tenues, à Vannes, les Assises régionales de la vie associative en Bretagne. Durant cette période éminemment politique, le rôle du réseau associatif breton l’est tout autant.

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L’histoire de la lutte bretonne, appelée gouren, remonte au IVᵉ siècle : un sport inscrit dans le patrimoine breton et qui résiste à l’épreuve de la modernité. Reconnu patrimoine culturel immatériel, le gouren souffre en revanche du manque de reconnaissance par le milieu sportif.

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Le manoir de Kergal a été construit dans la première moitié du 16e siècle. Manoir d'agrément puis d'exploitation agricole, il fait aujourd'hui l'objet d'une vaste restauration initiée il y a une dizaine d'années par ses propriétaires, un chantier qui n’aurait pu exister sans le travail de ses artisans, tous passionnés d’histoire. Retour en images sur cette aventure collective.

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Une piste équestre est montée dans la cour de l’institut médico-éducatif du Bondon à Vannes, où des enfants en situation de handicap vont avoir accès à une expérience stimulante et émouvante. En l’espace de deux mois, ils pourront peu à peu approcher le cheval de Nolwenn Gehlker, Jodie Peyrusse et Calou, maîtres de la voltige, se familiariser avec l’animal au point de le chevaucher comme au cirque. En parallèle, les enfants travaillent avec Morgane Le Bars sur une composition rythmique à partir de percussions et des sons basés sur la métrique et les allures du cheval.
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Sensibiliser à l'écoute, l'écoute de l'autre, l'écoute de l'environnement, est une mission essentielle à la reconnection au réel. Près de Vannes, des collégiens munis d'enregistreurs, casques sur les oreilles, investissent une anse du golfe du Morbihan pour découvrir les sonorités qui en émanent : le ruissellement et le clapotis de l'eau, le bruissement des feuillages...

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Durant cinq mois, les élèves de l’IMPro HOVIA Saint-Avé ont travaillé avec leurs enseignantes, une musicienne et des artistes de la compagnie Les Bas-bleus afin de créer une scénographie gourmande et un banquet pour leurs familles.

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La biographe Hélène Pagano Saunier et l’auteur Patrice Pluyette sont allés à la rencontre des habitants de Sulniac pour s’imprégner de leurs témoignages, et ainsi raconter l’histoire de la commune. Hélène Pagano Saunier produira ensuite un ouvrage unique sur ceux qui ont fait, et font toujours, vivre Sulniac.

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Embarquons dans la visite guidée par Jacques-Henri Maisonneuve, l'architecte bien nommé, qui revient sur ce qui fut l’œuvre de sa jeunesse : l'église Saint-Guen. Construite en 1966 pour répondre aux besoins croissants d'une nouvelle paroisse, l’église Saint-Guen est imaginée par deux jeunes architectes, Jacques-Henri Maisonneuve et Erich Kasper.

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Un samedi sur deux, quelques passionnés se retrouvent au château de Coëtcandec à Locmaria Grand-Champ dans le Morbihan. L’imposante bâtisse du 16e siècle, dans un état de délabrement avancé et complètement envahie par la végétation, a suscité des vocations chez ces amoureux du patrimoine. Depuis 2014, ils se relaient pour désherber, trier les pierres, désobstruer et stabiliser l’édifice inscrit à l’inventaire du patrimoine historique depuis 1939.
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L’hôtel de Limur est en ébullition à l’occasion de l’ouverture du nouveau Centre d’interprétation de l’architecture et du patrimoine. Un dispositif imaginé et conçu pour mettre en lumière les étapes de l’expansion urbaine de Vannes. Entre inventaire participatif, conception du parcours avec des personnes handicapées et mise en œuvre de la scénographie, cette ouverture est le fruit d’un travail collégial.

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À l’occasion du 25e anniversaire de l’association Petra Neue, KuB est allé à la rencontre de trois familles qui, sur trois générations, ont développé et animé un projet ambitieux à Plescop, à proximité de Vannes. Son objet est la pratique et la transmission de la culture bretonne sous trois formes : la langue, la musique et la danse.

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Si tu ne vas pas au fest-noz, le fest-noz peut venir à toi. C’est dans cette idée que fut récemment proposée une soirée dansante avec la crème de la musique traditionnelle bretonne – Fleuves, les duos Hamon-Martin, Hamon-Girault et Blain-Leyzour – non pas dans une salle des fêtes ou une grange, mais à Vanocéa, une piscine de loisirs près de la quatre-voies. Équipés d’une sonorisation sans fil, les musiciens se sont succédé tout au long de la soirée, déambulant autour d’un bassin où une escouade de danseurs en maillot de bain faisaient leurs rondes dans l’eau comme si de rien était.
Un spectacle insolite et assez touchant aussi.

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De quoi est fait le monde adulte ? Qu’est-ce que le temps : qui s’écoule, qu’il fait, qui ne se rattrape pas ? Qu’est-ce que c’est qu’être sage ? Être grand ? Avoir vécu ? À quelle période de la vie sommes-nous le plus heureux ? Autant de pistes de réflexions animent le projet Dire Grand du collectif EDA. Accueillis par Anne Lenglart à l’espace culturel de l’Hermine (Sarzeau), des élèves de l’école de Rohan (Vannes) se prêtent au jeu des ateliers de danse, de parole et d’écoute animés par Maude Albertier, avant d’échanger et partager leur ressenti avec des personnes âgées.

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Véritable fléau environnemental, le plastique est présent partout et pour longtemps. Le résultat le plus spectaculaire de cette pollution est l'apparition dans les océans d'un agrégat de déchets inaltérables grand comme six fois la France et poétiquement baptisé septième continent.

De ce désastre, Cécile Borne fait une œuvre. Au fil du temps, elle collecte sur la côte autour de Douarnenez ce que la mer rejette, tous ces détritus que nous tous léguons à la mer. Partant de ces récoltes, elle construit un récit titré Les indigènes du 7e continent parvenant à dégager du sens, voire de la beauté de l'immonde, manière de canaliser la colère et de considérer notre honte par le filtre de l'ironie.

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À Brillac, un hameau de la commune de Sarzeau, un groupe de bénévoles procède à l’inventaire des constructions. Outre les maisons de pêcheurs, ils examinent un moulin à marée et plus loin, un moulin à vent. Au Bono, c’est Alain Brûlé, adjoint au maire et référent communal, qui s’attelle à la tâche en déambulant dans les rues du village, il raconte les origines des bâtiments qu’il croise sur son chemin. Lénaïck Chevalier, qui travaille à la mairie de Sarzeau, Yves Bleunven, premier vice-président de l'agglomération vannetaise, ainsi que deux bénévoles de La maison forte et Alain Brûlé expliquent comment s’articule l’action publique et celle des associations dans le cadre de l’inventaire participatif.

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Dans le cadre de l'inventaire du patrimoine bâti en cours de réalisation avec la participation des habitants tout autour du Golfe du Morbihan et au-delà, nous rencontrons Alain Brûlé, un passionné d’histoire locale installé au Bono. Il a consacré une bonne partie de sa vie à collecter la mémoire des anciens et les plans, dessins et photographies épargnés par le temps. Un travail d'interprétation qui révèle le sens caché de la morphologie urbaine du Bono.

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Certains la considèrent comme une verrue. Pour Bettina Clasen, photographe et réalisatrice, elle est un phare. Dans cette mini-série documentaire, la tour qui fut le siège de la Sécurité Sociale, point culminant de Vannes, est un catalyseur de rencontres. Six épisodes, échos d’une pluralité de voix et originalité du regard de l'artiste, sont autant de fenêtres ouvertes sur un même objet.

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Glück auf ! Bonne chance ! est le salut fraternel que se font les mineurs de Sainte-Marie-aux-Mines, le fief de Rodolphe. Or il se trouve qu'à Poullaouën, là où vit Erik, il existe également des mines d'argent et que des ingénieurs de Sainte-Marie y sont venus dès le 17e siècle pour transmettre leurs connaissances de l'exploitation minière.
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Pour nous, ils se souviennent de leurs parcours, de la manière dont ils se sont construit un style, comment ils se frayent un chemin dans les difficultés du métier, trouvent des solutions pour conjuguer vie personnelle et vie professionnelle... Ce sont les artistes. En ces temps de vie restreinte, KuB a accompagné Philippe Guihéneuf dans son insatiable curiosité envers celles et ceux qui nourrissent notre imaginaire.

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Dans le cadre de sa programmation estivale, la Ville de Vannes accueille une rétrospective de l’œuvre de la photographe Sabine Weiss, l'occasion pour KuB de rencontrer la dernière représentante d'un courant de photographes humanistes, à Paris dans les années 40-50, dont les plus célèbres se nommaient Henri Cartier-Bresson, Robert Doisneau et Willy Ronis.

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Un dimanche à la veille de Noël, par le hasard des rencontres, l’équipe de KuB s’est retrouvée dans la salle surchauffée d’un bistrot de la campagne morbihannaise pour une veillée chantée. Une trentaine de personnes étaient attendues, elles furent quatre-vingts, au coude à coude, à se repasser le flambeau des heures durant, chacun y allant de sa chanson, tantôt en breton tantôt en gallo ou en français, des chansons lestes, de désir et d’amour, des chansons mélancoliques sur la disparition et les meurtrissures de la guerre.

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Les Glaneurs de mémoires ont décidé d’enregistrer les souvenirs de ceux qui ont vécu ces années et d’en tirer un spectacle de conte : Les champs modernes. KuB a suivi ce processus de concertation autour d’un édifiant travail de mémoire et de création.

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Le PNR du Golfe du Morbihan a lancé une réflexion sur la transition alimentaire à l'échelle de son territoire. Une présentation des expériences en cours, introduite par un état des lieux, a eu lieu à l’Echonova, scène de musiques actuelles à Vannes.

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La friche est une terre délaissée par l’homme et ses projets d’aménagement.
Livrée à elle-même elle reprend vie, panse ses plaies, se couvre de végétation rampante, grimpante, arbustive…
Il existe d’autres friches, minérales, bâtiments en déshérence, voués à la démolition. En ces temps de crise économique et climatique, il arrive que la collectivité hésite à dégainer les pelleteuses et que des citoyens inspirés s’emparent de ces friches, avec la bénédiction des élus, pour les ensemencer de culture.

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Aller voir ailleurs, s’ouvrir l’esprit en accueillant d’autres cultures, c’est ce que fait l’Hermine de Sarzeau chaque année, pour son public et pour les élèves du conservatoire – musique et danse – qui enrichissent ainsi leurs pratiques à travers des ateliers pédagogiques (masterclass). Dernière invitée en date : l’île de la Réunion, département français d’Outre-mer, île tropicale de l’océan Indien, au carrefour des cultures africaines, asiatiques et européennes, une terre de métissage en somme. Et pour la représenter, un couple mixte, Virginie Le Flaouter et Vincent Maillot, qui ensemble ont fondé la compagnie Cirquons Flex. Leur spectacle Appuie-toi sur moi propose une expérience singulière au public, forcément concerné par la question du besoin de l'autre pour avancer, de la solidarité des corps et des esprits, sans (trop de) dépendance. L’occasion pour les apprentis danseurs de découvrir comment deux corps peuvent faire levier pour prendre de la hauteur.

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Gildas Flahault >

Il y a quelques mois, Gildas Flahault est rentré d'une longue pérégrination maritime. Il a posé son sac près de Vannes, mis son bateau en vente, s'est mis en quête d'un atelier pour remettre en route son travail pictural. Ainsi vit cet homme, entre une vie réelle faite d’innombrables rencontres sous toutes les latitudes, une vie aux prises avec les éléments, et une vie de création, de projection sur la toile d'images et de textes pour dire la beauté du monde, de la mer, et la menace qui se précise, d'un effondrement. Car Gildas Flahault n'est pas qu'un doux rêveur, un vagabond des mers, il porte un regard cinglant sur ceux qui mettent en péril ce que nous avons de plus cher : notre humanité.

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La Cohue >

Le musée des Beaux-Arts, invite régulièrement des artistes contemporains à investir l’espace central du bâtiment. Simon Augade y a construit une pièce monumentale qui s’impose à nous par sa taille mais dont la présence semble presque naturelle. L’oeuvre représente un arbre qui s’est coulé à travers l’architecture du musée sans la perturber, telle une douce intrusion. Il n’a rien d’un arbre mort, tombé ; la torsion de son tronc, les ondulations de son écorce témoignent de sa vitalité et de l’effort déployé pour se frayer un chemin sous les voûtes de l’ancien marché médiéval. On n’en voit ni cimes ni racines, aussi sa présence réside-t-elle autant dans le hors-champ, dans la continuité que l‘on imagine en n’en apercevant qu’un fragment..

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Alice Zeniter au Théâtre Anne de Bretagne avec Le Seigneur des porcheries, le roman incandescent et apocalyptique de Tristan Egolf, écrit à l’âge de 23 ans, 10 ans avant qu’il ne se suicide. Une interprétation littéraire en compagnie du guitariste et chanteur Nathan Gabily et du batteur Benoît Seguin.
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Une série de gravures documente la déconstruction d’un ensemble de silos industriels des années 50 près de la gare de Vannes, désormais inadapté à sa situation géographique et longtemps la cible de critiques de la part des riverains. Le graveur suit le chantier de près…

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Troisième édition du festival sur la presqu’île de Rhuys avec des propositions diverses et singulières en adéquation avec les lieux proposés, en extérieur ou en intérieur. Vues sur les répétitions, découverte du parcours et intentions des artistes, ressenti du public invité à ressentir son corps dansant.

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Archives Départemental du Morbihan >

Ça nous arrache les tripes de mélanger 14-18 et l’art, même si l’histoire, même si le temps, même si savoir, même si comprendre, même si ne pas oublier ; cela n’y change rien, on secoue toujours la tête devant l’absurde déguisé en héroïsme, devant la connerie transmutée en patriotisme, devant le meurtre transcendé en sacrifice. Le centenaire de la boucherie de 14-18 et ses commémorations en tous genres nous fait mal au bide, avec ses femmes éplorées et ses orphelins, sa propagande patriotique a posteriori.

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En tournée bretonne avec son livre 2084, l’auteur berbère oppose ses mots au chaos et réagit au témoignage d’amitié d’Yvon Le Men.

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Genèse de Blow the bloody doors off ! l’ambitieuse production dont la gestation a eu lieu à Vannes. La danse de Catherine Diverrès y est à la fois une caresse et un combat : les corps y développent un langage puissant fait d’élans et de tensions, de délicatesse et d’intériorité.

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À l’occasion du Salon du livre de Vannes, Rozenn Milin, femme de radio et de télévision (TV Breizh) aborde la question de l’identité culturelle au regard de son expérience personnelle enrichie d’une vie d’études et d’engagements. Née dans le Léon, elle est passée par l’École Pratique des Hautes Études…

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Acteur et metteur en scène, de théâtre, d’opéra, de cinéma, Patrice Chéreau nous a quitté en 2013, prématurément. Il a marqué toute une génération de comédiens passés par le Théâtre des Amandiers qu’il a dirigé de 1982 à 90. Sa mise en scène, à Bayreuth, de la Tétralogie de Wagner, dirigée par Pierre Boulez, est entrée dans l’histoire. Ceux qui m’aiment, la pièce de et avec Greggory seul en scène, est créée en 2018, après cinq années de deuil. Les complices de Chéreau sont là pour faire advenir cet hommage.

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Dans la cour de la Galerie Les Bigotes située au pied de la cathédrale de Vannes, le collectif Les Ailes du… entreprend la construction d’un Cheval de Troie sous la houlette de Varban Christov, peintre d’origine bulgare installé à Vannes depuis plus de trente ans.

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Pour sa deuxième édition, le festival Les Émancipéés poursuit son exploration d’un genre à la lisière de la littérature et de la musique, associant des écrivains et des chanteurs, dans des formes scéniques simples. Selon Arnaud Cathrine, écrivain et co-programmateur du festival (avec Ghislaine Gouby, directrice des Scènes du Golfe), la chanson fait partie du champ littéraire. Il le démontre avec son spectacle Sous le soleil exactement.

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Auditorium des Carmes + L’archipel des mots >
L’ordre du jour
L’œuvre d’Éric Vuillard s’épanouit sur une solide culture générale, une sédimentation de connaissances issues d’années de lecture. Après avoir reçu le Prix Goncourt, Vuillard revient à Vannes où il a écrit son récit basé sur des faits réels. La littérature n’a pas du tout comme objet de nous divertir...

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Au moment où la parité prend des couleurs et où les femmes s’imposent en tant qu’auteures, écrivaines, cinéastes, artistes... le sexe entre, par leur voix, dans le débat démocratique. C’est le sens profond de l’expérience de ce collectif vannetais de sept femmes qui ont accouché de leur pièce.

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Au moment où sa trilogie sort chez Nadeau, Alexis Gloaguen nous ramène sur le pan majeur de son œuvre, écrite sur le motif, dans laquelle il entre en nature, épouse la condition animale. Ce faisant, il participe à la grande clameur des hommes qui se font un sang d’encre.

femmes qui ont accouché de leur pièce.

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Arpenter le territoire en dansant, élaborer une balade chorégraphique, c’est le projet dans lequel se sont investis élèves et enseignants de danse de l’agglomération de Vannes, sous la houlette de la chorégraphe Rosine Nadjar. Sentiers côtiers donnant sur le Golfe du Morbihan, ouvrages d’ostréiculture ou parcs des villas de bord de mer, tous ces espaces sont parcourus, enguirlandés par les arabesques corporelles de ces jeunes, sous le regard attendri de leurs proches et de leurs profs. Et il y a de quoi l’être, tant la performance est révélatrice de leur capacité à occuper l’espace et à s’affirmer individuellement et collectivement.

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Festival Plages de Danse >

Invité par l'ensemble des conservatoires de danse de Bretagne, le chorégraphe Yvann Alexandre a accompagné les élèves dans une expérience pré-professionnelle, avec Sanctuaire, un spectacle joué à l'embouchure du chenal du port du Crouesty, sur la presqu’île de Rhuys. Le festival Plages de danse renouvelle ainsi ces master-class si stimulantes pour les apprentis danseurs.

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Au temps où la mémoire est confiée aux disques durs et aux clouds, au temps où l’homme passe le plus clair de son temps en tête à tête avec un écran, l’association Bretagne Culture Diversité agit dans le monde réel, sillonne le territoire en quête de pratiques patrimoniales vivantes encore, qui nécessitent une attention particulière pour ne pas tomber dans l’oubli.

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À la ligne, est le premier roman de Joseph Ponthus. Il y raconte son histoire, l’histoire d’un déclassement, celle d’un éducateur spécialisé en mal d’emploi qui devient intérimaire dans les conserveries de poissons puis dans un abattoir breton. Le groupe rock Michel Cloup Duo et Pascal Bouaziz décide d'en faire une adaptation en roman musical. Début 2021 à la maison de la poésie à Paris, peu avant la mort du jeune auteur, ce dernier découvre le concert qui met en scène son roman autobiographique. Un moment émouvant retransmis par KuB.

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Balade dans le port de Lorient avec Gérard Darris, dessinateur et aquarelliste urbain, et Isabelle Nivet du média culturel Sorties de Secours. Alors qu'il croque la criée à l'encre de Chine, elle le questionne sur la pratique d'urban sketcher.

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Rémi Roquet avec sa chanson Lorient signe un hymne à sa ville natale, un poème qui déferle telle une vague de reconnaissance pour cette cité qu’il porte dans son cœur et ses tripes.

Découvrez sur KuB son clip et les biographies du chanteur et du vidéaste du clip, Vincent Roquet.

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La Nuit des Conservatoires a lieu tous les ans, le dernier vendredi de janvier. Elle célèbre la créativité, la diversité et l’ouverture des établissements d’enseignement artistique.
Pour cette 7e édition, c’est une Rêve Party qu’organisent les professeurs et les élèves du Conservatoire de Lorient. À cette occasion, l’auditorium et une dizaine de salles sont ouvertes à tous. Tout au long de cette déambulation onirique animée par le conteur Achille Grimaud et les gardiens des rêves, les visiteurs ont pu profiter d’un spectacle artistique mêlant danse, chant, musique, contes et sophrologie.

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Théâtre de Lorient >
Partir à la découverte d’un mythe, celui d’Éros et de Psyché, l’adapter pour en faire une œuvre collective, voilà le projet de 14 adolescents qui tentent de poser des mots sur leurs sentiments, à cet âge ingrat où tout est ressenti tellement fort que ça en devient indicible.

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L’Estran de Guidel>
Sept compositeurs écrivent, deux pianistes les interprètent, un dixième personnage raconte l’histoire de notre totale dépendance à l’or noir. Une addiction mortifère, tant nous sommes conditionnés à ce concentré d’énergie qui nous donne les moyens d’être des surhommes.

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École Sainte-Thérèse de Lorient >
Le temps est suspendu, fermé l’ordinateur, le portable, c’est une pause à la fois individuelle et collective pour sortir de sa poche ou de son sac, un livre et s’offrir un temps de silence pendant lequel chacun se plongera sans réserve dans une

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Théâtre de Lorient>
Un festival pour et par la jeunesse au fil des spectacles, ateliers, scènes ouvertes, activités de sa première édition. Les adolescents sont tantôt spectateurs tantôt acteurs, impliqués tour à tour sur scène ou en régie, en comm’ ou à l’accueil des publics.

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TRIO...S & Théâtre du Blavet > Festival Réel/ment
Les Maladroits 68, c'était comment ? Les Maladroits, ce sont quatre hommes qui racontent des histoires. Camarades, c'est leur récit du parcours de Colette, née au lendemain de la Seconde Guerre. Elle sera féministe.

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Séverine Coulon, seule en scène, s’inspire d’un album jeunesse réalisé par une jeune artiste, Louise Duneton. Elle y transforme trois contes traditionnels : Blanche-Neige (Grimm), La Petite Sirène (Andersen) et Peau d'Âne (Perrault). Ces adaptations ont un parti-pris drôle et moderne : on s'y projette aisément, dans nos propres rapports à la séduction, à l'apparence ou bien à la vieillesse.

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Ma place à table > Festival Eldorado 2018

Une quinzaine de spectateurs autour d’une table recouverte d’une nappe à carreaux, des histoires et du pain perdu au caramel. C’est la façon qu’ont les frères Pablof de rencontrer des gens, de les écouter, les filmer, et leur donner à entendre des paroles nappées de leur sauce.

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Genèse de Blow the bloody doors off ! l’ambitieuse production dont la gestation a eu lieu à Vannes. La danse de Catherine Diverrès y est à la fois une caresse et un combat : les corps y développent un langage puissant fait d’élans et de tensions, de délicatesse et d’intériorité.

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Disparu en 1985, Tal Coat a produit une œuvre multiforme qui a traversé le 20e siècle. Le Domaine de Kerguéhennec, dans la campagne morbihannaise, conserve un ensemble exceptionnel de ses peintures dans un bâtiment dédié. Le ciel n’est pas distinct de la terre est une œuvre filmique qui nous fait entrer dans une œuvre picturale, avec quelques guides pour nous éclairer un peu, mais pas trop. Nous devons au cinéaste hongrois Illés Sarkantyu d’avoir su créer un objet audiovisuel à la hauteur de l'exigence de l’artiste. Un travail de création-médiation qui sert magnifiquement un peintre dont l’abord n’est pas des plus simples.

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Un reportage réalisé dans le cadre de l’exposition Tal Coat - Guillevic et la préhistoire au Centre d’art du Domaine de Kerguéhennec
L'expo, conçue comme un triptyque, porte un regard sur les relations entre l’œuvre de Tal Coat, la poésie d’Eugène Guillevic et l’art préhistorique issu des collections de la Société polymathique du Morbihan.

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Avec son documentaire L'accrochage, Hervé Portanguen fait d'une pierre deux coups.
D'une part, il nous fait découvrir l’œuvre peinte d'un grand artiste, Nicolas Fédorenko, originaire d'Ukraine et basé à Pont-Croix dans le Finistère. D'autre part, il nous fait toucher du doigt le rôle d'un commissaire d'expo, Olivier Delavallade, médiateur entre le public et l'œuvre.

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La pièce de Thierry Micouin et Pauline Boyer Faille invite à une méditation sur Nature et Culture ; comment l’une peut innerver l’autre, comment l’Homme n’est somme toute qu’un transformateur de ce qu’il voit et prélève dans la nature, via la technique. Une expérience visuelle à partir de certains tableaux du peintre Tal Coat, ainsi qu'une expérience sonore à travers la mise en place d'un processus progressif de captation de multiples lieux, espaces naturels sensibles du Morbihan.

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En février-mars 2022 dans toute la Bretagne, de nombreux libraires ou bibliothécaires se mobilisent pour mettre en lumière la vitalité littéraire et la richesse éditoriale régionale à travers des rencontres avec des auteurs et éditeurs. Un Mois du livre en Bretagne fait de lectures, d'expositions, de tables rondes, d'ateliers créatifs ou encore de concert dessiné pour valoriser auprès du grand public la création littéraire avec les acteurs de la filière.
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L'excellente programmation du Rieux festival 2021 nous donne l'occasion de découvrir des artistes circassiens et un duo de danseuses.
Chloé Moglia vient ici suspendue dans le vide avec son impressionnant Horizon, quant à Nicolas Fraiseau, il présente Instable, une performance sur la précarité de l'équilibre et ce qu'il peut avoir de burlesque. Les danseuses Nolwenn Ferry et Pauline Sonnic, elles, renouvellent la danse bretonne en décomposant ses codes gestuels et en les transposant dans des figures duales qui se répondent.

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La photographe Aglaé Bory et la curatrice Stéphanie Retière-Secret, mettent en forme la série de photographies réalisée sur le thème Ruralité(s), lors d’une résidence proposée à l’artiste dans le cadre du Festival Photo La Gacilly. Des essais d’accrochage à la mise en place en plein air, elles abordent le processus de fabrication de cette série qui porte sur les incarnations de la ruralité telle qu’elle se pratique sur ce territoire.

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Ils sont les défricheurs de nouvelles pratiques, ils tracent des voies nouvelles qui permettent de se représenter le monde de l'après-pétrole... Gwenaël, Rémi et Corentin, qu'Aglaé Bory a rencontré et photographié lors de sa résidence à La Gacilly, démontrent que l'on peut entreprendre tout en étant respectueux de l'environnement.

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Un kan ha diskan (chant populaire breton), réunit le pianiste de jazz franco-serbe Bojan Z et le chanteur breton Erik Marchand à la Grande boutique. De Langonnet à Belgrade… quand les Montagnes Noires rencontrent les Balkans et mêlent leurs identités musicales.

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Entre tradition et modernité le Kenleur Tour fait rayonner la culture bretonne. À travers les discours de ses différents acteurs et les images festives de l’événement c’est la convivialité à la bretonne qui ressort, authentique et tonique !

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Séverine Coulon, seule en scène, s’inspire d’un album jeunesse réalisé par une jeune artiste, Louise Duneton. Elle y transforme trois contes traditionnels : Blanche-Neige (Grimm), La Petite Sirène (Andersen) et Peau d'Âne (Perrault). Ces adaptations ont un parti-pris drôle et moderne : on s'y projette aisément, dans nos propres rapports à la séduction, à l'apparence ou bien à la vieillesse.

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