Aziliz
AZILIZ
AZILIZ
un film de Thierry Salvert (1998)
Les droits d’exposition de cette œuvre sur KuB sont arrivés à échéance. Retrouvez ici sa bande annonce de présentation.. Lire la suite sur KuB
Voici Aziliz, réalisé par Thierry Salvert, dont Cécile Borne est la maîtresse d’œuvre et l’interprète, composant un personnage étrange, entre petite vieille et marionnette, coiffée d’une tête géante en papier mâché…
CÉCILE BORNE
CÉCILE BORNE
Après des études d’arts plastiques à la Sorbonne, elle s’initie aux différents courants de la danse contemporaine à Londres et à Paris. Suivent quinze années de tournées internationales : Londres, Budapest, Prague (1987-88), Berlin (1989) et Paris, avec des compagnies chorégraphiques (Hervé Diasnas, Jérôme Thomas, Saburo Teshigawara).
De retour en Bretagne, en 2000, elle investit la Grande Boutique à Langonnet. Elle y crée la Cie Aziliz Dañs qui travaille à la croisée des chemins entre danse contemporaine, arts plastiques, musique, vidéo, danse bretonne, masque… Elle développe un travail de mémoire et de création autour des tissus échoués, questionne le corps, la trace, l’image, fait avancer ses projets avec une transversalité revendiquée. Elle vit actuellement à Douarnenez.
Éric prémel : Cécile Borne, est une enfant de la mer; son bruit inlassable et sa beauté-linceul, ne peuvent qu’abreuver la mémoire de qui a grandit devant. Une part de la personnalité de Cécile Borne s’est forgée là, à l’endroit où la terre des hommes s’achève, dans le Finistère, là où s’échoue le rêve humain.
Parce que c’est sur l’échouage que le regard de l’enfant, puis de l’adulte, enfin de l’artiste, s’est posé, s’est aguerri, a aiguisé ses visions.
Suzel Ania Charbonnel : Cécile Borne nous nourrit du passé pour les temps à venir ; la mer nous empêche d’oublier et nous tournons dans ce bal une danse de transe.
Et tout à coup on réalise qu’on est là, et qu’on fait partie de ce monde en décomposition et recomposé par elle, c’est beau, émouvant, brutal ; cela parle du temps qui va et vient et s’en retourne. La boucle se boucle et on recommence, mais avec elle on part sur la grève, le bateau, le trapèze, le je ne sais quoi qu’elle va inventer pour nous assurer que la vie est là puisque la mort est si proche.
THIERRY SALVERT
THIERRY SALVERT
Vidéographe, habitué aux eaux turbulentes de l’île de sein, l’île fief des courants marins de la pointe de l’Europe. Les courants et les turbulences, il les parcourt dans, autour par et avec l’image, de la vidéo et des ses avatars, parce qu’il en a fait son lit, ses matières, ses amantes, une question de vision et de principe, de mouvement et de regards. Macro, micros, pop, expressionnistes, phénomologiques, virtuelles, réalistes, ses images sont le fruit de collaborations dans tous les domaines artistiques qui n’ont cessé de forger ses (les) émotions, ses vocabulaires, ses contractions du visible.
AZILIZ DAÑS, LA COMPAGNIE
AZILIZ DAÑS, LA COMPAGNIE
Si le corps reste au centre des investigations, la Compagnie Aziliz Dañs n’hésite pas à inviter dans la danse la musique, les arts plastiques, la vidéo, le masque… Elle s’applique à multiplier les occasions et les conditions de la rencontre, à inventer de nouvelles formes pour mettre en jeu le corps dans toutes ses singularités. Son action s’affirme loin de la consommation de masse de l’industrie culturelle, dans une éthique de développement durable et de respect de l’humain. Il s’agit de concevoir le corps comme un terrain archéologique, politique, sensible.
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