Quatre saisons

4 saisons KBA

Kreiz Breizh Akademi

La Kreiz Breizh Akademi, dite KBA, formait en 2015 sa cinquième promotion de musiciens en dix ans, sur le thème cette fois-ci des cordes frottées, de Quimper à Damas. Une expérience intense, de transmission et de métissage musical sous la houlette d’Erik Marchand, d'Hélène Labarrière et autres pointures qui gravitent autour de la Grande Boutique de Langonnet.

INTRO

KuB vous ouvre les portes de Kreiz Breizh Akademi (Académie du Centre Bretagne) au travers de Quatre saisons, le documentaire de Pauline Burguin. KBA est un laboratoire musical hors-pair, qui provoque des rencontres et des croisements interculturels fertiles. En 2014-2015, douze musiciens y participent, voyageant vers des contrées lointaines où chacun peut découvrir et apprivoiser une culture musicale étrangère à la sienne : la musique orientale. Durant quatre saisons, immergés dans cette aventure, nous assistons à la naissance d’une œuvre musicale inédite.

La vidéo officielle de la KBA#5, signée Thierry Salvert

BANDE-ANNONCE

QUATRE SAISONS

de Pauline Burguin

Transmission et métissages sont au cœur de l’expérience que KBA mène depuis plus de 10 ans. Une expérience que Pauline Burguin a su, pour son premier documentaire, saisir en prenant le temps de la suivre au fil des saisons.

Écouter l’autre, prendre conscience que nous n’entendons pas tous la même chose, que nous ne vibrons pas de façon identique et qu’en conséquence il y a pour chacun du chemin à parcourir pour être et jouer ensemble. Voilà un des enjeux majeurs qui transparaît dans le film, avec de très belles saillies du oudiste et musicologue Fawaz Baker, architecte de métier en Syrie avant de devenir musicien professionnel en France. L’architecte ne construit pas des murs, il sculpte la lumière. Le musicien doit savoir retenir son geste car il sculpte le silence.

La succession des intervenants de l’Académie auprès de la douzaine de musiciens marque les étapes successives du récit. La radieuse Hélène Labarrière, le guitariste Kamel Zekri, le violoniste Dominique Pifarély et le maître des lieux : Erik Marchand avec son air gouailleur, très présent, attentif, protecteur.

Le terme de « formation » prend ici tout son sens. Des musiciens qui ont déjà accumulé un savoir et des expériences, s’engagent dans un processus de transformation au contact d’une autre conception de la musique, et de l’extrême exigence qui sera désormais leur horizon. Autre plaisir du film, le mélange des langues, le français pour échanger, l’arabe et le breton pour chanter. La manière dont tout cela s’entremêle est des plus réjouissantes.

INTENTION

UNE EXPÉRIENCE POSITIVE DE LA DIFFÉRENCE

Kreizh breizh akademi 4 saisons KuB

Star Academy, Pop Idol, Nouvelle Star et autres émissions de télé-réalité contribuent à désinformer le grand public sur la fonction sociale du musicien. C’est en réaction à cette mode que le chanteur et musicien Erik Marchand a eu l’idée, il y a dix ans, de créer une académie consacrée aux musiques populaires et à la professionnalisation des musiciens, au fin fond de la Bretagne.

Pauline Burguin : Riche de dix années d’existence, cette académie est le creuset d’une nouvelle génération de musiciens peu médiatisée. Sélectionnés pour suivre cette formation pendant deux ans, la plupart découvrent une conception de la musique fondée sur la transmission orale et le dialogue interculturel. Ce qui au départ, était une expérience musicale pour musiciens bretons, est devenue une institution ouverte à tous les musiciens, d’ici et d’ailleurs, un espace de réflexion sur les identités culturelles dans toutes leurs diversités.


Métissage

Lorsque je rencontre le collectif de la cinquième académie, je suis surprise de découvrir des personnes qui brûlent d’impatience et de désir de jouer avec des musiciens orientaux. En cette période de troubles et de graves conflits au Proche et Moyen-Orient, de questionnements identitaires en Europe, il me paraît vital de rencontrer et de montrer ces citoyens qui aspirent à construire des projets en lien avec d’autres territoires et à transgresser les frontières.

Sur le thème des cordes frottées, cette nouvelle édition accueille douze musiciens de toute la France qui se réunissent tous les mois lors de sessions de travail avec, successivement, deux maîtres syriens, deux grecs, un franco-algérien, un indien. Résolument tournée vers l’Orient, cette formation propose à chacun des musiciens sélectionnés de voyager à l’étranger pour pratiquer la musique orientale : destination Turquie, Grèce, Egypte, Iran, Inde…

Immergée dans le territoire breton et sa culture, je m’intègre dans le collectif et filme son quotidien. Je suis aussi certains musiciens chez eux, dans leur vie hors formation. Je vis cette aventure musicale au rythme des saisons, mon imaginaire prend le pas sur le reste et s’attarde parfois sur des paysages bretons, proposant une respiration. Puis, les musiciens partent rencontrer des maîtres, dans des pays orientaux d’où ils me ramènent des sonorités et des images. Ces traces laissées par leurs voyages soulignent le caractère étrange de cette aventure et pointent les difficultés d’appréhender une nouvelle culture musicale. Les témoignages des protagonistes, Alexis, Pauline, Jean-Luc, Thomas apportent de la consistance au récit autant qu’un recul sur l’action. La naissance de cet orchestre repose entièrement sur la faculté des musiciens à travailler et à créer ensemble. Les premières représentations en public seront-elles à la hauteur de cette aventure humaine prometteuse ?

Vivre une expérience positive de la différence

En 2006, je me lance dans une démarche similaire à celle de ces musiciens. Pour comprendre l’Orient qui me fascine depuis toujours, je pars vivre en Egypte pour apprendre l’arabe et travailler avec des artistes durant un an. Je m’attache alors énormément à ce pays, j’y trouve une seconde famille à qui je rends régulièrement visite. Suite à la Révolution et au contexte politique actuel, j’ai cependant été contrainte de mettre mes projets en sommeil avec l’Egypte. Avant de parler de désir, il y a donc une frustration. Ma curiosité, mon attirance pour cette zone géographique et culturelle, étirée du Maghreb au Mashrek en passant par l’Europe méditerranéenne, se transforment peu à peu en craintes face à un état de guerre permanent, tragique et visiblement insoluble.

Aujourd’hui, je vis sur le territoire breton, où je n’ai pas vraiment l’occasion d’être en contact direct avec les cultures orientales. Parfois, je regrette que la Bretagne ne soit pas plus métissée, qu’elle soit au bout du monde, même si c’est aussi pour cela que j’aime cette terre ouverte sur l’Océan. Alors je cherche des moyens pour faire de cette frustration un moteur et je m’emploie à construire des ponts avec ce qui me paraît éloigné.

A Brest, en décembre 2013, j’ai l’occasion d’écouter une formation issue d’une académie au nom étrange : la Kreiz Breizh Akademi. Séduite par cette musique en l’occurrence d’influences orientales, et composée par des musiciens d’ici, je décide de me rapprocher de cette communauté avec qui je partage des désirs communs. En janvier 2014, je fais connaissance avec les musiciens fraîchement sélectionnés pour la cinquième académie, à l’occasion de leur toute première résidence de formation.

Ils viennent tous chercher des solutions pour faire évoluer leur technique musicale. Chacun a ses propres attentes, ses pistes pour démêler des questions profondes et personnelles. Ils choisissent de déporter le regard, de se déplacer le plus loin possible de leurs repères habituels. Ils veulent se confronter à la différence, ils ont besoin de se mettre en danger pour se dépasser…

Vibrer au rythme de cet orchestre

Durant deux ans, cette micro-société apprend à se connaître, à travailler et à vivre ensemble. Comment s’échafaude la création d’un orchestre ? Comment parvenir à transmettre des émotions collectivement et au plus grand nombre à travers la musique ? Que peuvent associer les maîtres de la musique modale à ce cheminement ?

L’issue supposée du projet est que ce groupe accepte le principe de remettre en question une conception de la musique populaire pour créer un projet novateur : un orchestre de musique modale [Si le mode peut se définir avant tout comme une sélection spécifique de notes et d’intervalles, il en résulte souvent une atmosphère musicale particulière – que l’on appelle « couleur modale »]. Dans les musiques utilisant beaucoup la mode telle que le râga indien ou les musiques chinoise et arabe, chaque mode est associé à une atmosphère particulière.

Ce qui m’intéresse, ce sont les étapes intermédiaires : la constitution d’un esprit collectif, la composition d’un répertoire commun, les points de friction et de difficultés, la confrontation et les échanges entre différentes sensibilités.

Etre musicien à l’académie n’est pas un privilège acquis, ni un passe-temps, mais l’occasion de construire un projet qui pourrait tourner dans les salles et les festivals. Une aventure périlleuse qui repose sur la faculté des musiciens à réussir cette expérience. Tous les choix convergent donc vers cet objectif. Les participants ont été choisis pour leur approche humaniste de la musique, c’est à dire pour ce désir commun de replacer l’homme au cœur de la création. Ma démarche de documentariste entre en résonance avec les intentions de cet orchestre car c’est en y étant totalement immergée que j’ai la possibilité d’en saisir l’essence.

Interroger la notion de frontière à partir d’une aventure musicale

Les musiciens ont pour mission de parvenir à connecter des cultures et des langages a priori éloignés afin de créer un répertoire jamais entendu jusqu’alors. Un répertoire de tradition orale, qui plus est breton, peut-il être vecteur d’échanges culturels ? C’est un grand écart que les musiciens doivent réaliser pour raccrocher leur pratique de la musique à celle qu’ils vont découvrir et incorporer.

Dans leur programme de formation, en plus de rencontrer pendant un an des maîtres de la modalité orientale, généralement adeptes du métissage musical, les musiciens doivent effectuer un stage pratique à l’étranger, auprès d’un spécialiste de leur instrument.Aller chanter avec une personne vivant à plusieurs milliers de kilomètres de chez soi, c’est embrasser une culture différente. Cela entraîne des remises en question, une certaine mise en danger, autant que le plaisir du partage.

REVUE DE PRESSE

KBA DANS JAZZ MAG

Erik Marchand Kreizh breizh akademi

Franck Bergerot a suivi l’enregistrement de la création de KBA#5 en août 2015. L’intégralité de l’article est à lire ici.

De nombreux musiciens de la jeune scène jazz bretonne (souvent grandis sur les scènes des fest-noz) sont passés dans les rangs de Kreiz Breizh Akademi qui constitue l’un de ses pôles sinon d’émergence du moins de formation, avec les classes de jazz des conservatoires de Brest et Saint-Brieuc, ainsi que le Nimbus Orchestra (hélas, en sommeil).

Le fondateur cette Akademi, c’est Erik Marchand, clarinettiste traditionnel et surtout chanteur de gwerz (la complainte bretonne) et de Kan a diskan (le chant responsorial à danser). Parti du renouveau de la musique bretonne dans les années 70, il collecta abondamment en Centre Bretagne, participa à la création d’un orchestre mythique, Gwerz, qui fit bouger les lignes de la musique bretonne de manière moins médiatique qu’Alan Stivell mais plus décisive au regard des musiques qui nous intéressent ici, avec notamment les frères Molard (Jacky le violoniste et Patrick le sonneur de cornemuses).


Les Balkans

Par la suite, tout en cultivant son enracinement breton, on le vit porter son regard vers l’Orient, notamment vers les Balkans, pour toute une série de rencontres, voire de collaborations approfondies (avec le Taraf de Carancebes et le joueur de tarragot Costica Olan), puis vers le Sud. De sa part, dans un domaine où l’on vit fleurir pas mal de couillonnades, on attendit longtemps un faux pas… qui ne vint pas. Mais outre le sentiment, brillamment défendu par lui, qu’il y avait entre la Bretagne et les Balkans quelques traits communs, il s’y découvrit une passion pour les modes et les tempéraments dont les musiques du Moyen Orient et les deux grandes traditions indiennes font un usage fort savant et dont il comprit que c’était l’un des atouts de la musique bretonne qui méritait d’être approfondi.

KBA DANS LE CASQUE

5ed round, c’est le 5e collectif de KBA (ce programme de formation créé en 2003 par l’association DROM et son directeur artistique Erik Marchand). Pemped pour Cinquième en breton et Round comme une danse du Pays Pagan (Nord Finistère).

Kreiz Breizh Akademi 5ed Round c’est le lyrisme des cordes sensibles et l’ardeur d’une jeunesse internationale, autant bercée par les musiques traditionnelles, que le rock et la transe. C’est aussi un CD édité par Innacor.

A travers un instrumentarium atypique (vielle à roue et gadulka épousent les formes du classique orchestre à cordes occidental) et une démarche allant vers les musiques improvisées, les douze musiciens créent un genre inédit en brouillant les pistes géographiques et temporelles.

On s’imagine en plein cœur d’Alger, porté par les sonorités moyen-orientales de l’orchestre, puis la situation revire : les chanteurs apparaissent sur scène, le décor change, nous revenons au Pays breton, celui des amours compliquées et des histoires terribles. Nuance, expressivité, précision rythmique, tous les ingrédients sont en place pour que les tableaux musicaux se succèdent, avec douceur ou subitement.


Au 21ème siècle encore, la musique en Basse Bretagne reste une musique modale, basée sur la mélodie, pouvant passer d’un degré à l’autre par les demi-tons et quarts de ton. Ce qui lui permet de rechercher des amitiés voire des connivences auprès d’autres modes musicaux dans le monde. En résulte une discussion passionnée entre virtuoses des cordes, un voyage musical autour des thèmes propres aux chansons populaires du Kreiz Breizh, tel une subtile alliance entre l’orient et l’occident…

CARNET DE VOYAGE EN GRÈCE

En juillet 2014, Sylvain Didou, le contrebassiste du collectif, part en Grèce à la rencontre du contrebassiste macédonien Kostas Théodorou. Il en revient avec une matière qui a inspiré un petit objet multimédia à Pauline Burguin.

A mi-parcours de leur cycle de formation, les musiciens de la KBA partent pour un voyage d’étude à l’étranger auprès d’une institution musicale ou d’un maître reconnu dans les musiques modales du pays. C’est l’occasion de mettre en pratique les savoirs transmis en Bretagne mais aussi de rompre avec le rythme des cessions de travail en collectif. Une prise de recul le plus souvent bénéfique pour les stagiaires.

Kostas Théodorou, musicien et compositeur, est imprégné de culture méditerranéenne tandis que celle de Sylvain est plus occidentale. Cette rencontre va lui permettre de travailler sur l’improvisation, les rythmiques impaires et sur la mélodie afin d’apprendre à adapter le phrasé et les ornementations de thèmes traditionnels à la contrebasse.

Dans les pas de Sylvain, Peggy Buard photographie la rencontre entre les deux musiciens de passage dans la province grecque d’Halkidiki. Peggy et Sylvain reviennent avec une magnifique série de photos en noir et blanc et une bande son, composée par Sylvain.

BINAURAL : SOYONS RÉALISTES

Le binaural consiste à enregistrer et à écouter un environnement sonore d’une façon la plus naturelle possible dans un espace tridimensionnel (angle, hauteur et distance). Écoutez le Carnet de voyage en Grèce en son binaural et en son stéréo. Remarquez que la captation en binaural est plus épurée et plus spatialisée que le mix stéréo qui se retrouve dans le film. Nous sommes dans une approche réaliste du son alors que la stéréo aura tendance à l’aplatir.

Le binaural est donc très utile et facile d’utilisation dans ce contexte de tournage où la musique et le son proviennent de sources très variées. Pauline Burguin : Il nous a permis de restituer le son de la réalité et de faciliter le travail de mixage en 5.1 sans avoir un dispositif lourd et… coûteux. Parfait pour le documentaire ! J’ai choisi de faire ce film en binôme avec Lucie Hardoin, qui connaît parfaitement le sujet et me suit depuis 6 ans dans mes travaux.

LUCIE HARDOIN

Binaural Kreizh breizh akademi KuB

Lucie Hardoin est chef opératrice du son et enseignante en réalisation sonore à l’ESRA (école supérieure de réalisation audiovisuelle) à Rennes, à la licence CIAN de Rennes 2 et à l’ISB (Image et Son Brest). Depuis quelques années, elle s’est spécialisée dans la prise de son de paysages sonores en utilisant la technique de prise de son binaurale qu’elle a découvert avec Pascal Rueff au master « image et son » de Brest. Elle considère l’écoute au casque du son binaural comme moyen de mieux s’immerger dans les espaces sonores.

Écoutez ici toutes oreilles déployées, sa très convaincante présentation du binaural.

Le binaural consiste à enregistrer et à écouter un environnement sonore d’une façon naturelle dans un espace tridimensionnel (angle, hauteur et distance). Le son est capté grâce à des microphones placés dans les oreilles d’une tête artificielle. Cette technique de prise de son, en plus d’ouvrir de nouveaux horizons sonores, permet de spatialiser l’écoute.

Jusqu’à présent, cette technique est restée confidentielle, mais tend à se développer notamment dans le cadre de projets d’audiovisuel public (plateforme nouvosons) ou privé (Orange). Le binaural est aujourd’hui utilisé en radio, bientôt à la télévision pour de la diffusion d’évènements sportifs. Cette technique est encore peu utilisée en cinéma. En effet, le binaural pose la question du rapport au cadre, tel que l’évoque le journaliste Benoit Campion au sujet du projet Quatre saisons : Dans ce projet, les prises de son ont été effectuées en binaural pour toutes les répétitions : les musiciens étant en cercle, la prise de son binaurale avec la tête artificielle est facilitée. Les autres prises de son sont en mono et réinjectées dans le mixage binaural grâce à un traitement de synthèse. Ce genre d’exemple soulève la problématique du rapport au cadre dans le binaural natif : en effet, on ne peut pas repositionner l’écoute en fonction des différents changements de champ de vision de la caméra.

Approfondir votre exploration avec feuillesenherbe.free.fr, et aussi sur lesnumeriques.com :

Audio : le binaural, une expérience extrêmement réaliste

Son 3D : découvrez les domaines d’application du binaural

BIOGRAPHIE

PAULINE BURGUIN

portrait Pauline Burguin Kreizh breizh akademi

Suite à un parcours universitaire en Sciences humaines et sociales, Pauline Burguin débute dans le domaine de la production du spectacle vivant en 2006. Elle travaille ensuite dans le domaine de la danse contemporaine au Quartz à Brest, puis avec des musiciens de jazz et de musiques improvisées sur le volet production des créations jusqu’en 2010. Elle mène en parallèle des activités dans le secteur de l’audiovisuel : repérages filmés pour un projet de documentaire en Égypte, stage à Films en Bretagne, réalisation de paysages sonores avec Lucie Hardoin.

Puis en 2010, elle intègre la rédaction du fanzine culturel «Le cri de l’ormeau» pour y développer une édition sur le département du Morbihan. Une expérience stimulante qui lui permet d’évoluer vers le journalisme multimédia et la réalisation documentaire. En 2013, elle participe au programme de formation de l’INA «devenir journaliste multimédia » puis à deux autres formations sur « documentaire et dramaturgie » et « techniques corporelles pour prises de vue ». Début 2014, elle se lance dans l’écriture de Quatre saisons.

COMMENTAIRES

  • 17 mars 2017 11:58 - Ville de Bruz

    Bonjour,
    Nous aimerions proposer le documentaire "Quatres saisons" lors de notre prochaine fête de la Bretagne entre le 15 et 19 mai. Idéalement, nous aimerions recevoir la réalisatrice pour en échanger avec les Bruzois.
    Est-ce possible et si oui, dans quelles conditions ?
    merci d'avance pour votre retour, même négatif.
    Cordialement.
    Stéphanie ROBERT, Ville de Bruz - 02 99 05 44 50

CRÉDITS

réalisation Pauline Burguin
production Thomas Guentch
image Pauline Burguin, Charles-Hubert Morin
son Lucie Hardoin
montage Julien Cadilhac
mixage Frédéric Hamelin
étalonnage Fred Fleureau
musique Kreiz Breizh Akademi #5

avec les musiciens
Janlug er Mouel, chant – Youenn Lange, chant – Pauline Willerval, gadulka – Floriane Le Pottier, violon – Pierre Droual, violon – Thomas Felder, violon – Youenn Rohaut, violon – Alexis Bocher, violoncelle – Goulven Kervizic, violoncelle – David Séverac, vielle à roue – Sylvain Didou, contrebasse – Thomas Lippens, percussions
et les intervenants
Erik Marchand – Camel Zekri – Iyad Haimour – Philippe Le Corff – Hélène Labarrière – Dominique Pifarély – Fawaz Baker

production Les Films de l’Heure Bleue
coproduction TVR, Tébéo, Tébésud, avec le soutien de la Région Bretagne en partenariat avec le CNC, avec le soutien de la SACEM
partenariat DROM, Innacor Record, La Grande Boutique, le Festival Interceltique de Lorient, le Festival du Bout du Monde, le Festival No Border, Yaouank

Artistes cités sur cette page

Pauline Burguin

Pauline Burguin

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